L’ECV (Ecole de Communication Visuelle) est une école d’art reconnue. Située sur cinq campus en France, elle s’est implantée il y a plus de vingt ans à Bordeaux. C’est grâce à Alice, élève en première année du cursus de l’ECV que nous avons pu visiter cette école. Direction quai des Chartrons pour apprendre ce que l’on y fait.
Dès l’extérieur, les grandes fenêtres rouges de l’ECV Bordeaux nous ont séduit. Nous sommes très vite immiscés dans un univers paisible, entre des murs de pierres blanches très chaleureux. C’est comme si l’on se trouvait dans un grand chalet, plein de vie et rempli d’ondes positives. On oublie le monde extérieur et on se laisse emporter dans un monde artistique. Pour aller dans leur salle de cours, nous montons les escaliers en bois rustiques. Eux-aussi nous paraissent vivant, ils nous font penser à ceux d’Harry Potter, pouvant bouger à tout moment. Nous voyons alors des tableaux accrochés aux murs, des dessins et des peintures, presque tous réalisés par des élèves.
Alice nous emmène à sa table, une grande table carrée qu’elle partage avec ses amis. Tous dessinent, même si c’est la pause déjeuner. Nous avons la chance d’assister à leur création : il fallait dessiner sous plusieurs formes le héros de leur choix. Alice a choisi le Joker, nous en restons bouche bée. Je com- prends pourquoi elle a choisi l’ECV. Elle savait que c’était une très bonne école car sa cousine y avait fait un master. Maintenant elle travaille avec des professionnels qui sont très contents d’elle et de son travail.
Une journée type à l’ECV ?
« Les journées à l’ECV sont géniales et toujours différentes. Notre emploi du temps reste le même mais les cours ne sont jamais pareils d’une semaine à l’autre. Chaque projet que l’on nous confie est différent et les profs attendent beaucoup de nous. On n’a pas le temps de s’ennuyer. Mes journées sont extrêmement fatigantes. Même s’il m’arrive de terminer tôt, j’ai beaucoup de travail à la maison et je n’arrête de travailler rarement avant minuit. Mais j’aime faire ce que je fais alors ça ne me dérange pas de me coucher tard. Comme journée type, aujourd’hui j’ai modèle vivant pendant 3 heures. 1 heure pour manger, 3 heures de communication graphique et 2 heures de volume. », nous confie Alice.
Le respect
« L’école m’a apporté de la confiance en moi. Je suis à ma place dans cette école et je peux laisser parler ma créativité. Je suis entourée de personnes qui aiment le graphisme et qui s’y intéressent. Et ça c’est vraiment chouette ! Il n’y a plus du tout l’ambiance scolaire du lycée. Ici tout le monde respecte les autres et personne ne juge personne ».
L’ECV, c’est une école avec une grande ouverture d’esprit, qui donne envie d’y travailler. Et même si on n’est pas un artiste, tout semble possible.
